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Mody Guiro, Secrétaire général de la CNTS et Président de la CSI-Afrique, a déclaré : « En Afrique, ce sont les multinationales qui anéantissent la protection sociale et exploitent nos ressources. Nous devons innover en soumettant des propositions concrètes pour les problèmes de tous les jours – nous devons anticiper et ne pas réagir après coup. Nous devons commencer dès à présent à renforcer l’éducation, à développer l’unité de nos syndicats et à devenir une alternative crédible. »

Mademba Sock, Secrétaire général de l’UNSAS, au nom de la coalition des centrales nationales du Sénégal, a abordé le thème du changement : « Nous devons agir et non réagir, construire des ponts et non des murs, supprimer tout ce qui nous empêche de progresser. Le rôle des syndicats dans le monde numérique nécessite des investissements. Les gouvernements doivent investir non pas dans la défense, mais dans l’apprentissage tout au long de la vie et dans le développement durable. »

« Les femmes investissent leur temps dans les syndicats, elles sont souvent en avance sur les hommes, ce sont des Amazones, elles débordent d’idées, nous sommes fiers de travailler avec elles. » 

Au nom d’UNI Africa Jeunesse, Fortune Jegede a parlé lors de la cérémonie d’ouverture de la multitude des défis posés aux jeunes Africains par le cercle vicieux du chômage, de la précarité et de la vulnérabilité.

Elle a déclaré : « Les jeunes sont les maîtres de la technologie, ils comprennent les opportunités offertes par la révolution numérique, et les syndicats doivent veiller à ce qu’ils soient impliqués dans la recherche des solutions. »