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Philip Jennings, Secrétaire général d’UNI Global Union, a été présenté aux 500 participants de la cérémonie d’ouverture comme « le guerrier mondial ». Le Sénégal est un exemple remarquable à suivre, puisque ce pays défend le droit de négocier et la liberté syndicale, et que les travailleurs y ont place à la table de négociations.

Le SG d’UNI a fait diffuser un message vidéo d’Ann Selin, Présidente d’UNI Global Union, que la maladie a empêchée de venir assister à la Conférence d’UNI Africa. Jennings l’a qualifiée de lutteuse et les participants ont chaleureusement rendu hommage à son soutien.

Dans la conclusion de son allocution lors de la cérémonie d’ouverture, Jennings a dit toute son émotion lors de la visite sur l’île de Gorée. Il a ajouté qu’UNI s’associait à l’ONU et à l’OIT pour chercher à éliminer l’esclavage moderne d’ici 2025. Actuellement, 40 millions de personnes, y compris des millions d’enfants, sont victimes de l’esclavage.

Jennings a également évoqué les défis posés à une Afrique toujours ravagée par la famine et, comme d’autres régions du monde, par le terrorisme. 70% des travailleurs africains effectuent encore un travail vulnérable.

« UNI Africa est une puissance qui monte ; nous allons faire avancer l’Afrique parce que nous allons faire progresser la population par une croissance inclusive et une nouvelle économie numérique verte, » a-t-il ajouté.

Jennings a relevé que la Semaine africaine du développement avait choisi les thèmes de la croissance, de l’égalité et de l’emploi, ce qui est signe que le message syndical est en train de passer. Le SG d’UNI a conclu en mettant les chefs d’entreprises africains, réunis cette semaine à Genève, Suisse, de se rendre à l’OIT pour ramener chez eux l’engagement de respecter la liberté syndicale, les négociations collectives et les normes de l’OIT.