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À la demande de la CFDT, La DIRECCTE enjoint Barclays France à respecter le droit du travail
Paris, le 27 juin 2014. Le 18 avril 2014, en Comité central d’entreprise, la direction de Barclays France a présenté un projet de réduction des effectifs afin, selon ses termes, de « pérenniser ses activités » de banque de détail. Le 8 mai 2014, le groupe Barclays Bank Plc contredisait les affirmations de Barclays France en annonçant sa volonté de cesser son activité de banque de détail en Europe continentale. Le réseau européen et a fortiori français serait appelé soit à être vendu, soit à être géré en extinction, au sein d’une division appelé « Barclays Non-Core ». Les jours de la Barclays en tant que banque de détail en France sont comptés.
Pour la CFDT, Barclays France fait preuve, depuis la mise en œuvre d’une première restructuration en février 2013, d’une déloyauté manifeste qui s’exprime à travers un mépris du dialogue social. Dans un arrêt du 13 janvier 2014, La Cour d’Appel de Paris a, fait rarissime, annulé les procédures de PSE en cours, jugeant que Barclays avait « violé le principe d’égalité entre les salariés d’une même entreprise ».
Cette condamnation n’a pas modifié le comportement des dirigeants de Barclays France : ceux-ci minimisent leurs obligations au regard de la loi sur la sécurisation d’emploi en ne mettant pas en œuvre de véritables négociations.
Le 20 mai, la DIRECCTE a confirmé l’analyse des représentants du personnel CFDT, en obligeant la direction du travail enjoint Barclays France à « fournir les éléments relatifs à la procédure d’information-consultation du Comité central d’entreprise » et à se conformer au droit du travail en respectant les délais de négociation légaux.
La DIRECCTE réaffirme dans sa lettre d’observation de 12 pages du 17 juin 2014 qu’en l’état des informations transmises, des dispositions « pourraient être contraires à des dispositions légales et règlementaires et de nature à faire obstacle à la validation ou homologation du projet de plan de sauvegarde ».
Pour la CFDT, cette restructuration, qui menace à court terme au minimum 348 emplois, nécessite loyauté et sincérité de la part de Barclays France ainsi qu’un Plan de sauvegarde de l’emploi à la hauteur des moyens du groupe.
Pour plus d’informations, veuillez contacter :
Stéphane Torossian, délégué syndical Cfdt Barclays Bank Plc, secrétaire du CCE : 01 55 78 73 31/06 14 36 82 21
Chantal Marchand, secrétaire fédérale CFDT Banques et Assurances : 07 86 76 01 35At the request of the CFDT, France The DIRECCTE ordered Barclays to respect labor law
At the last European Workers Council, BNP Paribas presented a plan to downsize its retail banking throughout continental Europe. In France, Barclays business would be transferred to a “non-core” unit with the hardly hidden intention to close the branch sooner or later. The days of Barclays France are now counted.
For the UNI Finance affiliate CFDT, Barclays France has been demonstrating a clear unwillingness to engage in a constructive dialogue with the unions, since the implementation of the first restructuring plan in February 2013. On the 13th of January 2014, the Court of Appeal of Paris cancelled the restructuring process, which is extremely rare, finding that Barclays had "violated the principle of equality between employees working for the same company."
In spite of this legal warning, Barclays France management seems to continue ignoring its obligations under the French Labour Law by not leading meaningful negotiations with social partners.
On the 20th of May 2014, DIRECCTE (the Regional Directorate for companies and employment which is part of the Ministry of Labour in France) confirmed the analysis of the staff representatives from CFDT, and asked Barclays France "to provide the elements related to the procedure for information and consultation” of the staff Committee and comply with labor law regarding the statutory periods of negotiation.
On the 17th of June, DIRECCTE warned the company once again that the provisions "could be contrary to the legal and regulatory provisions and might hinder the validation or approval of the plan."
For CFDT, the new restructuring plan, which is already threatening at least 348 jobs on the short term, needs to be implemented with more transparency and social dialogue with the unions. Last but not least, Barclays France needs to develop a long-term strategy to safeguard employment at all levels.
For more information, please contact:
Stéphane Torossian, CFDT union representative Barclays Bank Plc,
Secretary of the CEC: +33 6 14 36 82 21
Chantal Marchand, Federal Secretary CFDT Banking and Insurance: +33 7 86 76 01 35