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Mettre un frein aux activités des fonds d’investissements privés
Veröffentlicht: 24 April 2007
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Le Président d’UNI-Europa, Frank Bsirske, a réclamé des mesures pour contenir les effets qu’ont les groupes de fonds d’investissements privés et de fonds spéculatifs sur les travailleurs et travailleuses. Ces fonds sont perçus en Allemagne comme des «nuées de criquets » économiques qui ont été alimentés par des taux intérêts historiquement bas et par l’aptitude des fonds à se débarrasser des dettes sur les entreprises qu’ils rachètent. Le Secrétaire général d’UNI, Philip Jennings, a évoqué le très récent rachat par la Macquarie Bank du réseau britannique de radiocommunications de secours et de sécurité, Airwave, et sa décision dans les 50 minutes qui ont suivi la conclusion de l’accord de clôturer le fonds de pension des travailleurs sans aucune consultation. Frank Bsirske a déclaré à la conférence de presse d’UNI-Europa que des mesures spécifiques devaient être prises pour exercer un contrôle sur ces fonds. Il s’agit : 1. d’agir pour accroître le coût des emprunts qui alimentent la valse des rachats par les groupes de fonds d’investissements privés et de fonds spéculatifs 2. de restreindre la possibilité pour ces fonds de grever les entreprises victimes du fardeau de la dette du rachat 3. mettre un terme à la pratique des retraits anticipés de dividendes des entreprises rachetées (parfois financés par un nouvel emprunt) « Aucune entreprise ni aucun emploi en Grèce ne sont à l’abri de ces maraudeurs » a déclaré Philip Jennings aux journalistes. Les syndicats mondiaux et européens soulèveront ce problème avec les dirigeants du G8 en juin. Il s’en est pris également à la décision du gouvernement grec de fermer 13 fonds de pension bancaires supplémentaires pour les fusionner au sein du système public des retraites – une initiative condamnée par l’Organisation internationale du Travail et qualifiée de violation unilatérale des conventions collectives. |
