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Les 5 000 membres du Syndicat canadien des communications, de l’énergie et du papier (SCEP) ont refusé, dans une proportion de 59%, les dernières offres présentées par Bell Canada. Ces résultats ont été dévoilés hier alors que le décompte des votes s’effectuait au terme d’une tournée d’assemblées syndicales un peu partout au Québec et en Ontario.
"Depuis le début, les négociations sont difficiles car Bell exige une série de concessions de nos membres", a indiqué Michel Ouimet, vice-président exécutif du SCEP-Québec.
Plus précisément, les techniciens n’acceptent pas les concessions qui concernent l’augmentation de la semaine de travail qui passe de 37 ½ heures à 40 heures pour toute l’année, la réduction de certaines primes de travail alors que d’autres sont complètement éliminées ainsi que plusieurs autres concessions dans l’organisation du travail (réaffectations, indemnités de déplacement, rappel au travail, etc.). Les négociations se déroulent depuis le mois d’octobre dernier. Précisons que Bell Canada a présenté une série de demandes de concessions dans une première offre qui a été refusée à 88% en mars dernier.
Au cours des prochains jours, les dirigeants syndicaux examineront les différentes options qui s’offrent et consulteront les sections locales à ce sujet. "Quoi qu’il advienne, Bell doit accepter de mettre de l’eau dans son vin et comprendre que nous ne voulons pas renoncer à des acquis pour lesquels nous nous sommes battus depuis plus de 30 ans", a indiqué M. Ouimet.
Le SCEP représente les 5000 techniciens et techniciennes de Bell Canada en Ontario et au Québec. En outre le SCEP représente la majorité des travailleurs et travailleuses en télécommunications au Canada alors qu’il compte 35 000 membres dans ce secteur.