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Vendredi 27 Mars 2009, la direction de l'établissement de Eurogravure Treviglio (société d'Arvato, un chef de file dans l'impression des périodiques) a informé les fédérations syndicales et la représentation syndicale de l’entreprise qu’elle envisage d'ouvrir une procédure visant à faire annuler les accords relatifs aux salaires conclus dans l’entreprise, avec l'intention d'aligner les salaires sur le seul contrat national (ce qui signifierait une perte de salaire pour les travailleurs d’environ 25%).



Eurogravure a déjà fait au cours des dernières années des économies sur les salaires en les faisant uniquement varier en fonction des gains de productivité, mais de toute évidence la forte crise qui frappe le mrché des magazines est une occasion rêvée pour l’employeur de supprimer tous les acquis obtenus par les travailleurs.



Les bureaux régionaux de SLC-CGIL, CISL-FISTEL, Uilsic-Uil, jugent inacceptable l'attitude du groupe Arvato et elle sera combattue par tous les moyens. Ils demandent aux travailleurs d'autres établissements d’imprimerie héliogravure ou offset de la Lombardie de ne pas faire obstacle à la mobilisation des travailleurs à Eurogravure et de refuser d’imprimer les produits de cette usine.



Les syndicats italiens avertissent que la démarche du groupe Arvato, si elle devait aboutir, pourra être considérée comme un exemple pour les autres imprimeurs qui chercheront à faire peser sur les épaules des travailleurs, souvent au chômage temporaire pour manque de travail, tout le poids et les conséquences de la crise actuelle et ceci entraînera l’ensemble des travailleurs du secteur dans une dangereuse spirale les tirant vers le bas.