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Les semaines passent et les annonces se suivent, les marchés et agences de notations continuent de bousculer les banques françaises en Bourse.
Les annonces de nos patrons sont malheureusement de nouveau les mêmes : le retour aux licenciements boursiers.
Quel que soit le niveau des résultats des banques françaises, elles continuent les suppressions d’emplois ou non-remplacement de départs, pour faire plaisir aux actionnaires et aux marchés financiers.
Pour FO Banques et Sociétés Financières, il s’agit de licenciements financiers qui s’avèrent n’être que des variables d’ajustements sans prospectives économiques autres que dégager des résultats à court terme et servir des dividendes.
FO Banques et Sociétés Financières dit stop à ces diktats et demande l’arrêt de ces plans de suppressions de postes en France, mais aussi partout en Europe.
Il est trop facile d’utiliser les législations étrangères moins protectrices qu’en France afin de mettre à la porte les salariés.
Parler de départs volontaires nous semble une usurpation de ce qu’est la réalité, lorsque l’on sait que dans un pays comme la Grèce les salariés européens vont subir la fermeture des implantations BNPP en n’ayant quasiment aucune chance de retrouver du travail.
Ne nous y trompons pas, si ces derniers jours les banques françaises ont publié des résultats au troisième trimestre en recul, par rapport à l’année passée, ils restent «confortables»
(700 millions d’euros pour BNPP, plus de 600 millions pour la Société Générale) et ne justifient nullement les centaines de suppressions de postes annoncées.
FO Banques et Sociétés Financières est solidaire de tous les salariés des groupes bancaires et revendique également la redistribution aux salariés des substantiels bénéfices des banques.
A BNPP, Société Générale, Crédit Agricole S.A.…, FO Banques dénonce l’indécence des suppressions d’emplois alors que les bénéfices sont là et qu’il faudrait simplement «maîtriser l’appétit des actionnaires et oublier le sacro saint ROE de 15% »…
Source: FO Banques