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Le Conseil des Canadiens et le SCEP condamnent l'espionnage de la GRC
POUR DIFFUSION IMMÉDIATE Le 24 novembre 2011
OTTAWA – Les données de la GRC obtenues en vertu de la loi d’accès à l’information révèlent un lien inquiétant entre les forces policières nationales et les entreprises.
Selon un reportage de la CBC, le Groupe mixte de renseignements, une équipe spéciale de renseignements dirigée par la GRC qui a abondamment espionné les organisations communautaires et les activistes, « a fait une série de présentations à des entreprises du secteur privé, dont des ‘intervenants du secteur de l’énergie’ en novembre 2011. D’autres entreprises ont reçu des renseignements de la police, notamment les principales banques canadiennes, des entreprises de télécommunications, des transporteurs aériens, des sociétés immobilières et d’autres entreprises perçues vulnérables aux effets des manifestations contre des sommets.»
Le Conseil des Canadiens et le Syndicat canadien des communications, de l'énergie et du papier demandent des explications.
Le public doit savoir :
– Pourquoi la GRC espionne-t-elle des groupes d’activistes et fait ensuite rapport à des entreprises énergétiques et à des banques?
– Quelle était la nature de la réunion des ‘intervenants du secteur de l’énergie’ tenue ce mois-ci?
– Y a-t-il eu une brèche aux lois sur la protection des renseignements personnels?
– Quels groupes et quels individus ont été surveillés et signalés aux rencontres d’information de la GRC avec les entreprises?
– Quelles sont les entreprises en particulier qui ont reçu les renseignements de la police?
En août 2001, le Ottawa Citizen rapportait « Des officiers de diverses forces policières et le Service canadien du renseignement de sécurité ont infiltré, espionné ou surveillé de près des organisations qui exercent simplement leur droit légal de se réunir et de s’exprimer librement. Avant et pendant les réunions de l’APEC (1997), des agents de sécurité ont compilé des listes complètes qui incluaient plusieurs organisations légitimes dont la menace première pour le gouvernement semble être leur volonté potentielle d’exercer leurs droits démocratiques de manifester.»
Alors qu’il est inacceptable que des organisations qui ‘exercent leur droit légal de se réunir et de s’exprimer librement’ soient espionnées, surveillées de près ou infiltrées par la police, il est simplement immoral que des forces policières informent des entreprises ‘vulnérables aux effets des manifestations contre des sommets’.
Plus amples informations : Dave Coles (613) 299-5628, Dylan Penner, Agent des Médias, le Conseil des Canadiens 1 (800) 387-7177, poste 249; Mobile : (613) 795-8685