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Journée Internationale de la Femme - 8 Mars 2012 - Tunisie
Trente femmes des Réseaux UNI Femmes de Tunis et UNI Femmes de la Zone 4 d’Europa (France, Belgique, Hollande, Luxembourg, Monaco) se sont réunies au siège de la UGTT, au centre de la capitale de Tunis.
Le 8 mars, la journée Internationale de la Femme a été commémorée dans la capitale de la Tunisie, toujours en plein processus de démocratisation.
Le grand évènement à célébrer a été : L’élection de Hayet Trabelsi, élue secrétaire générale, du secteur du nettoyage et des services à l'UGTT. Elle est la seconde femme à être élue secrétaire générale de l'UGTT et Hayet dit qu'elle a ainsi ouvert la porte pour de plus en plus de femmes .
Les discussions entre les femmes syndicalistes de UNI Africa et UNI Europa ont tourné autour de la nouvelle situation des femmes tunisiennes après la révolution.
Un autre événement a été le lancement de la Campagne Internationale des Femmes de UNI : Voilà pourquoi !
L'objectif de cette campagne est d'encourager les femmes à participer et démontrer que les actions peuvent produire de réels changements comme en Tunisie.
Le jour suivant la délégation de femmes a eu une réunion avec le Ministre des Affaires sociales, Monsieur Khalil Zaouia.
Il a apporté son soutien au combat des femmes tunisiennes pour l'égalité. Il soutient la campagne de la Journée Internationale de la Femme, et en tant que ancien syndicaliste, il a signé la déclaration UNI 40/40
La délégation a également eu une réunion avec la Ministre des femmes, Madame Sihem Badi. Elle a félicité Hayet pour son élection. Elle a montré un engagement fort pour les droits des femmes en Tunisie.
Après la révolution, c'était le premier Jour International de la Femme dans la nouvelle démocratie tunisienne.
Les femmes d'Europe étaient là au nom de la fraternité pour construire la main dans la main une société globale plus juste.
Ministre des Femmes: Ms. Badi Sihem au centre avec la bannière |
Lorsque les femmes Tunisiennes ont demandé à la Ministre de leur répondre au sujet des rumeurs qui consisteraient à ce que les femmes reviennent sur les droits obtenus, la Ministre a déclaré: «Cela ne peut plus se produire en Tunisie, si les droits des femmes régressent, nous commettrions un suicide politique." |