News

La 30éme Journée Mondiale de la Paix aura lieu le 21 septembre 2012.

Le monde a certes connu des évolutions technologique et matérielle énormes, mais dans le même temps, sur le plan humain, les conflits se sont multipliés et ont changé de nature. Il ne s’agit plus de conflits entre pays ou peuples, mais de conflits entre individus et groupes de personnes, dans les communautés et sur les lieux de travail aussi.



En tant qu’organisations opérant sur les lieux de travail, UNI Africa et tous les syndicats du monde, nous avons le devoir de nous inscrire dans ce vaste mouvement qu’est la construction d’une paix durable.



Ainsi, bâtir et promouvoir une culture de la paix ne concernent donc plus seulement de lointaines régions en guerre, mais aussi notre propre société, notre environnement immédiat. Cette journée est l’opportunité pour nous, syndicalistes de tous pays, de réfléchir aux moyens de semer des graines de paix autour de nous et surtout dans nos syndicats.

Mais où trouver et comment semer ces graines virtuelles ?



Ces graines se trouvent en nous et autour de nous, nous les avons acquises progressivement au gré des apprentissages, des échanges d’expériences avec les autres. Il nous appartient de les mettre en œuvre à travers nos actes quotidiens, en imprégnant les valeurs de la paix dans notre vie, notre travail, notre leadership.

1. Ajouter beaucoup de tolérance dans nos rapports les uns avec les autres.

2. Exercer la démocratie au sein du syndicat de sorte que chaque entité, chaque membre soit pris en compte dans les décisions et soit écouté.

3. Respecter la différence des femmes et des jeunes et leur permettre d’exister et de jouir des mêmes privilèges que les hommes.

4. Prôner l’éthique dans les actes de tous les jours mêmes dans les plus petites tâches qui nous sont confiées.

5. La non-violence est la quintessence de toutes les valeurs. Agir de manière non-violente suppose que nos paroles et nos pensées soient non-violentes.

6. Pratiquer la solidarité qui est la base du syndicalisme. La solidarité entre les membres du syndicat, mais aussi à l’échelle nationale et internationale.

7. Respecter les droits de la personne humaine en tout temps et surtout ceux de la femme.

8. Privilégier l’utilisation des méthodes alternatives de règlement des conflits.

9. Appliquer l’égalité entre les hommes et les femmes, entre les jeunes et les moins jeunes, entre les cadres et les employés.



Il faudrait enseigner ces valeurs autour de nous, négocier pour les introduire dans les manuels et/ou programmes de formation syndicales, de formation professionnelle et de l’instruction civique.



C’est un projet ambitieux, mais à la portée de chacun.