Rôle clé des syndicats pour mettre fin à la violence envers les femmes

Veröffentlicht: 7 März 2013
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8 mars 2013 – UNI Global Union considère que la syndicalisation est essentielle pour prévenir la violence exercée à l’égard des femmes sur les lieux de travail. UNI participe à la Commission des Nations Unies sur la condition de la femme (CCFNU) à New York, qui se réunit cette année sur le thème de l'élimination et de la prévention de la violence à l’égard des femmes et des filles. Pour la Journée internationale de la femme, UNI lance pour appel que les femmes doivent pouvoir adhérer librement et sans crainte à un syndicat.



Le Secrétaire général d'UNI Global Union, Philip Jennings a affirmé: « Nous voulons que les femmes soient libérées de la peur et aient leur mot à dire sur leur lieu de travail, et la seule façon d'y arriver passe par la syndicalisation. Les femmes doivent avoir le droit de se syndiquer sans crainte d'intimidation. Ainsi nous pourrons créer un environnement sûr au travail qui aura un effet positif à la maison également. Nous pouvons briser le cercle infernal des inégalités et de la violence".



"La violence a ses racines dans l'inégalité et UNI Femmes veut briser le cercle infernal des inégalités et de la violence pour que les femmes et les filles du monde entier puissent mener une vie gratifiante et épanouissante et être libérées de la peur. En cette Journée internationale de la femme, partout dans le monde, des femmes d'UNI manifestent pour l'égalité. Elles sont également présentes en masse à la CCF de l'ONU à New York, pour faire pression sur les gouvernements afin d’éliminer la violence envers les femmes et les filles. Les femmes jouent un rôle essentiel dans l'amélioration de la condition de leurs enfants, de leur famille et de leur communauté. Luttons ensemble pour instaurer la justice sociale et construire l'avenir que nous méritons tous» a déclaré Denise McGuire, Présidente d'UNI Femmes.



Le député européen Mikael Gustafsson, premier président de la commission des droits de la femme et de l'égalité des genres au Parlement européen, a ajouté: "La CCF de l'ONU de cette année traite de l'une des questions les plus fondamentales et centrales pour nous tous qui voulons bâtir des sociétés où les femmes et les hommes sont égaux et jouissent pleinement de leurs droits humains, à savoir comment combattre ensemble la violence exercée envers les femmes. La violence masculine envers les femmes est l'expression intolérable de relations de pouvoir structurellement inégales entre les hommes et les femmes. C'est là une violation des droits humains de la femme et un véritable obstacle à l'égalité des genres. Les mesures pour mettre fin à la violence envers les femmes sont donc une priorité absolue. Passer ces questions sous silence est de la complicité. Les hommes doivent dénoncer les auteurs d’actes de violence, la domination masculine et toutes les formes de violence exercées envers les femmes.»



Nous pouvons empêcher que les femmes soient victimes d'actes de violence et d'injustice en brisant le silence sur la discrimination sexuelle au travail et en exigeant le démantèlement des obstacles aux services sociaux, juridiques, de santé et d'éducation. Les injustices contre les femmes, la violence en particulier, empoisonnent la vie des femmes et gâchent l'avenir des communautés du monde entier. Cela se passe partout dans le monde maintenant :

UNI s'engage à promouvoir l'égalité en garantissant la participation et la représentation des jeunes et des femmes aux processus décisionnels et en oeuvrant dans toute la société pour atteindre cet objectif.