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« Le Président Obama va se retrouver aux côtés d’une entreprise connue pour ses bas salaires, ses prestations insuffisantes, ses horaires peu fiables, sa discrimination à l’égard des femmes, ses violations des droits des travailleurs et, oui, sa dégradation de l’environnement, » a déclaré Joe Hansen, président international du syndicat United Food and Commercial Workers International Union.

M. Hansen a également critiqué les efforts du distributeur pour réduire ses émissions de carbone.

La section syndicale de Los Angeles de l’AFL-CIO s’est elle aussi insurgée contre cette visite et a exhorté le Président à saisir cette occasion pour faire avancer un autre dossier prioritaire: les inégalités de salaires.

« Impossible de dissimuler le fait qu’en tant que plus grand employeur du pays, Walmart verse des salaires de misère qui contribuent largement au déclin de la classe moyenne en Amérique, » a déclaré Maria Elena Durazo, qui est à la tête de la section. L’entreprise emploie quelque 1,3 million de travailleurs.

Kory Lundberg, porte-parole de Wal-Mart Stores Inc., a déclaré que le distributeur offrait des salaires qui sont « extrêmement compétitifs dans l’industrie de la distribution. »

Aux Etats-Unis, les employés à temps partiel rémunérés à l’heure touchent en moyenne $11,83 de l’heure, et ceux qui travaillent à temps plein $12,81. L’entreprise offre également des prestations et des occasions de progression de carrière, a-t-il précisé.

« Je comparerais cela à ce qu’offre n’importe quel autre distributeur, syndicalisé ou non, » a-t-il ajouté.

En vue de stimuler les revenus, M. Obama s’est fait le défenseur de mesures telles que le relèvement du salaire minimum à $10,10 de l’heure et l’expansion du groupe de travailleurs ayant droit aux heures supplémentaires. Il a également félicité le rival de Walmart, Costco, pour offrir de bons salaires et de bonnes prestations aux travailleurs.