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L’éditeur, le groupe France Antilles (Hersant), et sa hiérarchie se moquent des gens en invoquant la crise financière et économique du monde marchand – dont il est l’unique responsable par sa recherche pathologique du profit maximum – pour justifier la coupe du quart des effectifs de la rédaction (10 sur 43) et de cinq postes à la technique.
La crise devient un nouveau spectacle dont la mise en scène sert à masquer les faillites conceptuelles et les responsabilités de leurs thuriféraires dans la déroute de leur propre système.
La presse demeure un acteur social de premier plan pour rendre intelligible le monde et donner les conditions de la formation des opinions, c’est un outil précieux pour la vivacité de la démocratie. En ce sens, les gens de médias ont à porter le souci de la qualité du travail d’information qui réclame du temps, de l’indépendance rédactionnelle et le respect intangible de la déontologie professionnelle au nom de la loyauté au public. Qualité du travail qui ne peut se faire sans les emplois nécessaires, en rédaction et dans la technique, et sans les garanties collectives en matière de conditions de travail.
Face au refus borné de l’éditeur et de sa hiérarchie d’entrer dans de réelles négociations, les journalistes de l’Express et de l’Impartial ont eu raison de vaincre leur peur et d’entrer en grève. UNI les en félicite et leur apporte ton soutien total. Il s’agit maintenant que se développe une large solidarité pour que l’éditeur et sa hiérarchie comprennent que l’on ne produit pas un journal contre son personnel !
Contact : Bruno Clément, secrétaire régional de comedia, le syndicat des médias
079 548 10 26 bruno.clement@comedia.ch