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M. Pierre Muller ne s'est jamais occupé de «son» entreprise dont le savoir-faire est reconnue loin à la ronde. En catimini, il a décidé de vendre bâtiment et machines et, en violation totale de la procédure

prévue par le contrat collectif de travail de l'industrie graphique en cas de licenciements collectifs, a congédié tout le personnel le 19 décembre dernier.



Alors qu'un projet économique viable est mis sur pied pour une poursuite de l'activité avec la garantie de 14 imprimeries clientes et avec le soutien des autorités genevoises, M. Pierre Muller refuse obstinément de vendre les machines au cadre de l'entreprise qui a

déployé tous ses efforts pour le maintien de l'occupation et des emplois.



comedia qui accompagne et représente les salariée.s et les cadres depuis le début de ce démantèlement dénonce le bradage scandaleux de l'entreprise par son propriétaire et exige de M. Pierre Muller la cession des machines à un juste prix et une négociation sérieuse d'un plan social.





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