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« Les membres du SCEP sont venus à ces négociations une année à l'avance afin d'offrir à l'industrie canadienne des pâtes et papiers une plus grande stabilité et d'arrêter l'hémorragie de milliers d'emplois » dit le président du SCEP Dave Coles.

« Nos membres nous ont donné le mandat de discuter d'une prolongation des conventions collectives en échange d'une amélioration de la sécurité d'emploi. Les membres du SCEP ont déjà sacrifié des emplois et ont dégagé des dizaines de millions de dollars en amélioration de productivité et d'efficacité. Nous avons offert à la compagnie de continuer à travailler conjointement dans ce sens ».

« Cependant, plutôt que de travailler conjointement avec le syndicat et ses employés, la compagnie a mis fin à ces négociations parce qu'elle préférait exiger des concessions, notamment au titre du régime de retraite, ce que le SCEP a refusé.

« Nous sommes très déçus du résultat. Cependant, nous devons envoyer un message fort et clair à l'industrie que notre position ne changera pas d'ici un an quand nos conventions collectives viendront à échéance.

« L'industrie canadienne des pâtes et papiers doit devenir plus productive et plus efficace. Les concessions et les attaques à notre régime de retraite ne sauveront pas nos emplois et n'amélioreront pas la productivité. »

Les négociations entre la compagnie et 30 sections locales du SCEP provenant de 13 usines d'AbitibiBowater ont terminé jeudi après-midi suivant cinq jours de discussions.

RENSEIGNEMENTS : Gaétan Ménard, secrétaire-trésorier du SCEP au 613-230-5200 ou 819-775-6980 (cellulaire).