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Il y a un véritable problème d’éthique dans le groupe Éditis. Les salariés de ce groupe prestigieux d’édition le constatent amèrement depuis quelques semaines. Wendel après avoir vendu Éditis à Planeta, pour la somme de 1.026 millions d’euros, empochait 350 millions d’euros, au minimum de plus-value. Dans le même temps, grâce au montage financier, le lbo (leverage buy out), que Wendel avait mis en place et auquel il avait associé les dirigeants d’Éditis, ceux-ci se partageaient quelques 37 millions d’euros. À lui seul, le PDG touchait 11,32 millions d’euros.

Et pour les salariés une prime de 600 €. Et ce n’est pas cette prime, portée aujourd’hui à 1.000 €, grâce à la mobilisation des salariés et dont le montant en valeur absolue peut paraître alléchant, qui doit faire oublier que c’est une goutte d’eau dans un océan d’euros.

Que sont 1.000 € face aux millions brassés et touchés dans le dos des salariés ?

http://www.filpac.cgt.fr/IMG/pdf/ditis_ou_l_ethique_a_rude_epreuve.pdf