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mercredi 24 septembre 2008

Mais non : pouvoirs publics nationaux, faux-vrais repreneurs, patrons papetiers murés dans le silence, tous ont contribué à condamner ce groupe.

Et les propriétaires, qui l’ont joué en Bourse, qui l’ont saboté de l’intérieur, ils vont rester impunis ? Matussière et Forest, c’est l’économie réelle, là où un ouvrier est regardé par un patron comme un chômeur potentiel.

Quand des cargos de milliards sont déversés dans un système financier en faillite, ceux d’en bas, les ouvriers papetiers, sont envoyés au chômage parce qu’il manque une somme dérisoire, 50 millions d’euros. 50 millions, c’est un tiers de la somme donnée à Bernard Tapie par le gouvernement pour des indemnités plus que douteuses dans des opérations bancaires frelatées.

Turckheim, Lancey, Voreppe, Meylan, Saint-Girons, la foudre est tombée là. 722 emplois en moins, sans compter les emplois induits. Cela ne veut pas dire qu’il n’y aura pas d’autres orages... (...)

http://www.filpac.cgt.fr/spip.php?article754