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Les affiliés d’UNI en Afrique du Sud se sont excusés pour les attaques xénophobes qui ont envahi le pays récemment.
S’exprimant au nom des affiliés, le président de SASBO, Joe Kokela a dit au Comité Exécutif d’UNI-Africa réuni au Cap du 7 au 9 octobre que les attaques xénophobes "ne devraient plus jamais se répéter."
Des centaines de migrants originaires des pays voisins ont été tués et des milliers ont été forcés à fuir leurs maisons lors des attaques xénophobes qui ont déclenché en Afrique du Sud récemment.
"Ce n’était pas normal, ce n’était pas bien. L’Afrique nous appartient à tous. En tant que pays, nous avons bien appris la leçon. Le Gouvernement devrait s’assurer que des lois existent qui protègent les travailleurs migrants," dit-il.
"Au nom de tous les affiliés d’UNI, je m’excuse. Les Sud Africains ont besoin d’être éduqués sur comment nous avons pu être libre grâce à la solidarité des pays africains qui ont accueilli nos exilés politiques."
Il a dit que les attaques ont aussi été le fait de criminels et a accusé les entreprises Sud Africaines d’exploiter les travailleurs migrants qu’ils utilisent comme main d’œuvre moins chère.
Le Comité Exécutif a vivement conseillé aux pays africains de créer les conditions pour les mêmes opportunités pour tous au moment où le continent s’active à s’engager sur la voie de l’intégration régionale.
"Les immigrés ne sont pas des êtres de seconde classes. Ce sont des gens qui ont besoin d’opportunités," selon Isaiah Kubai, Secrétaire Général de la Fédération Kenyane des Banques et des Assurances.
Plus de trois millions de Zimbabwéens sont actuellement en Afrique du Sud, fuyant l’instabilité politique et les difficultés économiques dans leur pays.