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La décision de consulter la base fait suite à un débat très engagé et controversé sur le résultat obtenu à l'issue de sept rondes de dures négociations. Les défenseurs du nouveau CCT ont surtout souligné l'acquis important que constituent, d'une part, l'augmentation jusqu'à 9% des salaires minimaux contractuels pour 2009 et 2010 et, d'autre part, le relèvement, dès 2010, des salaires minimaux à 3'500 francs dans l'industrie graphique. Il a en outre été possible de repousser différentes revendications de démantèlement émises par l'association patronale Viscom et, en même temps, de fixer des limites claires à une plus grande flexibilisation dans le cadre des modèles de temps de travail annuels dans les entreprises.



Quant aux opposants, ils ont surtout critiqué la diminution du supplément pour le travail de nuit qu'ils considèrent - malgré une disposition transitoire pour les imprimeries de journaux et une garantie des droits acquis pour les travailleurs en équipes - comme un sérieux pas en arrière. Le fait que Viscom se soit ravisée pour en fin de compte rejeter la déclaration de force obligatoire générale du CCT en avançant des arguments peu convaincants et contradictoires a également suscité l'incompréhension. Selon l'association patronale Viscom, le nouveau CCT serait toujours trop cher et trop compliqué.



Le syndicat Syna, également impliqué, a accepté le contrat samedi. Jeudi dernier, l'association patronale avait dit oui au nouveau CCT.





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