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Oliver Roethig, Chef d’UNI Finance, a envoyé un message clair à la Commission européenne, aux organes de surveillance et autres parties concernées, en disant que les syndicats de la finance doivent participer aux débats sur un nouveau système de surveillance dans l’UE.



Au début mai, la Commission a organisé une conférence intitulée " Pour une nouvelle architecture de surveillance en Europe » permettant aux intéressés, aux organes de surveillance et autres parties prenantes de discuter et commenter l’approche de la Commission, basée sur les recommandations du groupe de haut niveau de Larosière.



« Au centre d’un système financier qui fonctionne bien se trouvent les salariés, leur voix doit être entendue » a déclaré Oliver Röthig.



« Le rapport de Larosière constitue une bonne base de réforme, mais il ne tient pas suffisamment compte du rôle central que jouent les salariés dans les entreprises ».



Oliver Röthig a affirmé que les syndicats de la finance devaient prendre part aux discussions sur la réforme du marché financier et à l’élaboration d’une nouvelle structure de surveillance en Europe. Il a réclamé l’établissement de structures officielles de dialogue entre syndicats, organes de surveillance financière et direction des entreprises.



A la fin mai, la Commission publiera une synthèse des principes contenus dans les propositions législatives à venir, prévues à l’automne. La nouvelle structure de surveillance devrait être en place d’ici 2010.