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Alors que le Directeur Général de Carrefour, Lars Olofsson, annonçait début juillet un plan stratégique « pour transformer Carrefour » qui ne dit pas un mot sur l’emploi, les établissements italiens sont en crise. La direction italienne qui a classé 111 sites « malades », entreprend déjà la fermeture de sept d’entre eux dans le sud et de deux à Rome avec pour conséquence la perte de 546 emplois s’il n’y a pas de repreneur.



Les syndicats italiens Filcams- CGIL, Fisascat-CISL et Uiltucs-UIL, ont dû frapper du point sur la table en organisant deux journées de grèves unitaires les 17 et 18 juillet dernier lorsque la direction a décidé unilatéralement de ne plus appliquer la convention collective d’entreprise.



Pierangelo Raineri, Secrétaire général de la Fisascat-CISL a exprimé sa « grande satisfaction » suite au mouvement social de Turin, Pise, Casalecchio di Reno et d’ailleurs. L’entreprise est revenue à la table des négociations.