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Il a affirmé qu’en ce qui concerne le processus décisionnel, la crise accélérait le passage du plan national au plan européen dans les milieux politiques et économiques. Par conséquent, il est impératif que les syndicats prennent acte de ce changement de pouvoir et y réagissent en brisant le cloisonnement qui les sépare. O. Roethig a signalé aux dirigeants syndicaux réunis à Toulouse que c’était là un point capital, car la séparation permettait aux élites dirigeantes de diviser pour régner.



Oliver Roethig a déclaré que toute la puissance des 330 affiliés d’UNI et de ses sept millions de travailleurs devait s’exprimer pour créer une Europe juste et sociale. Il a appelé tous les membres à se mobiliser pour lutter pour l’Europe que les travailleurs sont en droit d’attendre.



Les syndicats ont une responsabilité vis à vis des simples travailleurs qui sont victimes d’une crise qu’ils n’ont pas provoquée. « Alors que les salaires stagnaient, les gouvernements autorisaient les spéculateurs à escroquer les citoyens – travailleurs, épargnants et contribuables » a déclaré O. Roethig aux délégués. «Ces dernières décennies, nous avons assisté à une politique de la terre brûlée pour ce qui est de la déréglementation et de l’austérité ».



La crise a évolué à cause de l’avidité et du fait que le seul objectif était de maximiser les bénéfices et les bonus faramineux des PDG. « Qui a envie de vivre dans un tel système de marché où les riches et les sans scrupules exploitent tous les autres ? » a ajouté Oliver Roethig.



Oliver Roethig a déclaré qu’une tâche énorme et ambitieuse attendait UNI Europa au cours des quatre prochaines années, à savoir créer une société juste et équitable.