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UNI Syndicat mondial affirme que l’élection de Guy Ryder en tant que dixième Directeur général du BIT constitue le bon choix qui fera progresser l’organisation tout en s’appuyant sur l’héritage légué par l’actuel Directeur général Juan Somavia, qui a fait de l’emploi et de la justice un point central tant dans le système des Nations Unies qu’au G20.



Jennings a déclaré: « Ce qui importe, c’est que Guy Ryder comprend que l’enjeu de l’emploi et de la justice sociale est essentiel pour nous faire sortir de la crise mondiale. UNI et les autres Fédérations syndicales mondiales feront front commun avec l’OIT et transmettront ce message au G20 le mois prochain. »



Jennings a ajouté : « Chez UNI, nous sommes ravis, non seulement pour Guy que je connais professionnellement et personnellement depuis plus de trente ans, mais aussi pour les travailleurs de par le monde, qui peuvent compter sur son dévouement à défendre leur cause. Guy est le premier dirigeant syndical à être élu à la tête du BIT. C’est une étape historique pour notre mouvement. Il s’appuiera sur le travail avisé de Juan Somavia qui a consciencieusement repositionné l’OIT comme point focal de la nouvelle architecture institutionnelle mondiale. »



« Guy sera une voix forte contre les mesures d’austérité qui ont fait des ravages dans la main d’œuvre mondiale; il prendra fait et cause pour la croissance de l’emploi. Il possède les connaissances et le leadership nécessaires pour rassembler les travailleurs, les employeurs et les gouvernements sous la houlette de l’OIT. Il est attaché au tripartisme et à la défense du dialogue social. Il possède un fort arrière-plan syndical et comprend viscéralement nos préoccupations sur le travail décent et le dialogue social, » a conclu Jennings.



Ryder l’a emporté après un record de six tours de scrutin. UNI a rendu hommage à ceux qui l’ont soutenu, notamment Michael Sommer, Président du DGB et de la CSI, Sharan Burrow, Secrétaire générale de la CSI et Luc Cortebeeck, Président du groupe des travailleurs à l’OIT. Leur campagne inlassable et finalement couronnée de succès a permis à Guy Ryder d’être élu au poste où ses éminentes compétences de leadership pourront servir au mieux l’OIT et les travailleurs du monde.



Ryder, qui deviendra dixième Directeur général au début de son mandat de cinq ans en octobre 2012, a déclaré : « Je suis véritablement enthousiasmé par cette chance qui m’est donnée: c’est une opportunité formidable, au cœur de la crise mondiale que nous traversons, de faire la différence dans la vie de millions de personnes, y compris ceux qui n’ont jamais entendu parler de l’OIT, et de donner à leur existence un tour meilleur. »



Il a ajouté : « Je remercie le Conseil d’administration de sa confiance. L’impact de ce qui s’est passé ici aujourd’hui sera jugé à l’aune de nos actes, qui consistent à mettre l’être humain et le monde du travail au cœur de toutes nos initiatives. »



Guy Ryder a reçu 30 sur les 56 voix des membres titulaires du Conseil d’administration du BIT. Ce vote avait lieu au siège de l’OIT à Genève. Il y avait huit autres candidats en lice.



Avant de devenir Secrétaire général adjoint du BIT, Ryder avait été responsable du Bureau des activités pour les travailleurs de l’OIT, ainsi que directeur du cabinet du Directeur général. En 2002, il avait été élu Secrétaire général de la CISL, où il avait dirigé avec succès le processus d’unification du mouvement syndical international qui avait culminé avec la création de la CSI en 2006. Dans les années 1980, Ryder avait été responsable des employés, techniciens et cadres à la Fédération internationale des employés, techniciens et cadres (FIET), un des syndicats fondateurs d’UNI Syndicat mondial.



La connaissance qu’a Guy Ryder du mouvement syndical et l’empathie qu’il éprouve pour lui, associées à sa vision claire pour le BIT, font de lui le bon choix pour les travailleurs et les quelque 200 millions de chômeurs qui cherchent l’occasion de retrouver un emploi.