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Une attaque sans précédent a été perpétrée à l’encontre des syndicalistes de l’UGTT à Tunis, le 4 décembre 2012, jour de commémoration du 60éme anniversaire de l’assassinat du fondateur de l’Organisation syndicale et un des leaders du mouvement de libération nationale: Farhat Hached. Cette agression a eu lieu au sein même des locaux de la centrale syndicale de l’UGTT par les milices du parti islamiste au pouvoir Ennahdha, organisées sous forme de ce qu’ils appellent les « Ligues de protection de la révolution ».

Ces milices n'en sont pas à leur première agression contre l’UGTT ainsi qu’à l’encontre des militants des droits de l’homme, des partis politique et de la société civile.

Durant les mois derniers, certains locaux de l’UGTT à l’intérieur du pays ont été saccagés ou incendiés ou encore souillés par des ordures, les militants agressés, des voitures incendiées et toujours sans trouver de coupables.

Il nous parait évident que la Nahdha tente d'intimider l’UGTT afin de passer sous silence son engagement pour la liberté, la démocratie et la justice sociale.

La Commission administrative nationale urgente s’est réunie le 5 décembre 2012 et à décidé une grève générale de protestation jeudi 13 décembre 2012

Si la gouvernement ne se mobilise pas rapidement pour organiser de nouvelles élections démocratiques, comme le demande l'UGTT, la Tunisie risque de sombrer dans la guerre civile.



Vous trouverez ci- joint la déclaration officielle de l'UGTT.