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Paris, le 25 février 2015. Les Négociations annuelles obligatoires (NAO) sur les rémunérations se sont soldées par un échec dans la branche AFB, l’Association française des banques. Un regret pour la CFDT, première organisation syndicale du secteur, qui considère que la revalorisation de 1,5 % proposée par l’AFB aurait permis de compenser l’inflation.
Le projet d’accord prévoyait également la création de minima de branche à 20 ans d’ancienneté pour les cadres niveaux H (32 485 euros), I (39 695 euros) et J (47 960 euros), ainsi que la création d’un minima pour les cadres de 50 ans et plus (33 500 euros). Pour la CFDT, ce projet allait dans le sens du dernier accord, conclu en 2013, qui visait notamment à assurer un minima de branche à la quasi-totalité des salariés.
Le projet 2015 contenait, par ailleurs, l’engagement de renégocier l’accord sur l’égalité professionnelle et une étude spécifique sur la mixité des métiers. Une initiative non négligeable dans une branche qui compte près de 60 % de femmes mais dont certains métiers restent exercés à 70 % par des hommes.
Pour ces raisons, la CFDT était prête à s’engager. Elle n’a pu signer seule le projet d’accord, faute de recueillir les 30 % nécessaires, selon les nouvelles règles de la représentativité.
La CFDT rappelle que la signature d’accords donne aux représentants des salariés les moyens d’argumenter dans les entreprises et incite ces dernières à négocier dans un contexte où l’AFB refuse les discussions autour des rémunérations variables et des augmentations individuelles.
L’échec de ces négociations salariales inquiète d’autant plus la CFDT qu’elle redoute que plusieurs années sans accord augmentent encore les risques de décrochage entre les minima de branche et les salaires réels.
Pour plus d’informations, veuillez contacter :
Luc Mathieu, secrétaire général CFDT Banques et Assurances : +336 87 40 78 58