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Philip Jennings, Secrétaire général d’UNI, a déclaré : « Nous sommes heureux de cette victoire et sommes ravis pour les travailleurs concernés et leurs familles ! Il était important de saisir l’occasion de réexaminer la situation. En ces temps de chômage croissant et de morosité économique, la pensée créative et l’engagement de la communauté ont permis de l’emporter. Nous félicitons notre affilié UNIA et les autorités municipales, cantonales et fédérales mais surtout, nous félicitons les travailleurs et travailleuses de Novartis et la population nyonnaise qui ont décidé de faire front. »



UNI, dont le siège est sis à Nyon, a soutenu les salariés de Novartis dans leur lutte contre les suppressions d’emploi, en prêtant sa salle de conférence pour le mouvement de protestation. Le personnel d’UNI s’était joint aux 2000 travailleurs et membres de la communauté qui ont manifesté à Nyon au mois de novembre pour demander à l’entreprise de cesser de faire passer les profits des actionnaires avant les salariés.



La manifestation visait à protester contre l’annonce faite en octobre par Novartis qui prévoyait de supprimer 2000 emplois dans le monde, dont 320 à Nyon/Prangins, soit environ la moitié de la main d’œuvre de ce site. Les suppressions d’emploi avaient été annoncées malgré les bénéfices record enregistrés par l’entreprise au cours des 9 premiers mois de 2011.