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Le Comité exécutif mondial d’UNI a exprimé sa totale solidarité avec les représentants de l’UMT des centres de contact marocains qui ont été licenciés par Acticall-Sitel, Free et Altice-SFR. Les trois entreprises ont licencié 16 représentants syndicaux élus de l’UMT, sans avoir reçu l’approbation des autorités marocaines qu’elles sont tenues d’obtenir en vertu de la loi, faisant fi des droits humains et des droits du travail de leurs travailleurs.

« Nous demandons à nos affiliés de soutenir une campagne contre ces trois entreprises afin de réintégrer les représentants syndicaux » a déclaré le Secrétaire général d’UNI, Philip Jennings. « Nous appelons le gouvernement marocain à prendre ses responsabilités et à garantir la pleine jouissance des libertés syndicales et le respect des droits des travailleurs conformément à la Constitution, à la législation du travail et aux conventions internationales. »

« Cette course à la sous-enchère ne peut pas continuer, les travailleurs marocains syndiqués doivent jouir des droits de l’homme et des droits fondamentaux du travail auxquels ils sont en droit de prétendre ».

UNI estime que le licenciement des 16 représentants syndicaux représente une tentative systématique de contrer les efforts de syndicalisation de l’UMT dans les centres d’appel marocains.

La chef d’UNI ICTS, Alke Boessiger, a déclaré : « Il est totalement inacceptable que le simple fait de faire partie d’un syndicat suffit pour que les travailleurs perdent leur emploi dans ces entreprises de centres d’appel ».

« Le Code du travail marocain est clair sur la protection des représentants élus et ces entreprises bafouent ce code. Nous demandons à ce que tous les travailleurs soient immédiatement réintégrés et reçoivent leur salaire pour les périodes pendant lesquelles ils ont été abusivement licenciés ».