SYNDICOM lance sa campagne contre la fermeture des offices de poste
Pour le Syndicat de la Communication, il n’est pas question d’accepter sans réagir le plan de fermeture de 500 offices de poste annoncé par la Poste en janvier dernier. Car un tel plan de démantèlement revient pour la Poste à trahir sa mission de service public et son mandat d’infrastructure. Offrir à toutes les catégories de la population, dans toutes les régions et à distance raisonnable, la palette complète des prestations postales : voilà ce que la population exige de la Poste. Mais en supprimant 500 nouveaux offices de poste (soit 20% du réseau !) sans les remplacer de manière satisfaisante, la Poste ne pourra plus remplir cette mission.
La Poste appartient à la population, c’est donc à la population de rappeler la direction de la Poste à l’ordre ! Dès aujourd’hui 20 mars et jusqu’à la fin du mois de mai, le Syndicat de la Communication va sillonner tout le pays et s’arrêter dans plusieurs centaines de localités donc l’office de poste est menacé de fermeture pour sensibiliser la population. Notamment en récoltant des signatures pour une grande pétition nationale intitulée : « NON à un nouveau démantèlement du réseau postal ! » Une pétition qu’il est aussi possible de signer en ligne sur le site www.reseaupostal.ch (respectivement www.poststellennetz.ch, www.retepostale.ch). Le Syndicat compte bien pouvoir s’appuyer sur plusieurs dizaines de milliers de signatures pour exiger de la direction de la Poste qu’elle abandonne son plan de démantèlement.
Communes invitées à réagir
Seule une forte mobilisation populaire est à même de faire pression sur la Poste. Mais le Syndicat de la Communication attend également des communes menacées qu’elles réagissent. Le syndicat va ainsi écrire à toutes les autorités communales concernées pour les avertir des menaces qui planent sur leur office de poste et pour leur demander de faire part à la Poste de leur opposition déterminée.
Différents groupes d’intérêts, des consommateurs aux associations régionales en passant par les groupements locaux, ainsi que les autorités cantonales et les parlementaires fédéraux seront également invités à se positionner par rapport à la volonté de la Poste de fermer ces 500 offices de poste. Offices qui, faut-il le rappeler, s’ajouteraient aux 1500 offices déjà supprimés ces dix dernières années.
Berne, le 20 mars 2009