SCEP condamne Bell Canada
TORONTO – « Un autre geste insensible d’un employeur qui traite sa main-d’œuvre comme des pions sur un jeu d’échec. »
Cette réaction a été exprimée par Barb Dolan, vice-présidente administrative de la région de l’Ontario du syndicat qui représente quelque 400 travailleuses et travailleurs chez Bell Canada qui ont appris aujourd’hui que leur emploi allait être supprimé ou déplacé dans
une autre ville.
Le Syndicat canadien des communications, de l'énergie et du papier (SCEP) représente les 65 travailleuses et travailleurs qui seront mis à pied à Ottawa, ainsi que les 300 membres du personnel de bureau et les 23 techniciens dont l’emploi sera déplacé de Scarborough et du centre-ville de Toronto au campus de Bell à Mississauga.
« Nos membres à Ottawa, dont plusieurs comptent de nombreuses années de loyaux services, se sentent comme s’ils avaient été mis aux rebuts, a déclaré Barb Dolan. À Toronto, nos membres sont sur le qui-vive alors que des centaines de familles seront déracinées pour suivre un emploi qui risque d’être à deux heures de distance. Plusieurs seront incapables
de faire ce type de trajet. »
« Nous continuons de voir des compagnies, comme Bell Canada, déplacer des emplois là où bon leur semble – y compris à l’extérieur du pays – pour augmenter leur rendement. Il est temps que les gouvernements, à tous les niveaux, assument leur responsabilité et prennent position pour les citoyens et leurs familles. »
« Déplacer des emplois à l’extérieur de la province et à l’étranger est une tentative de briser le syndicat et de détruire les gains durement gagnés des travailleuses et des travailleurs canadiens », a affirmé Barb Dolan.
Le SCEP est le plus grand syndicat dans plusieurs secteurs clés de l’économie canadienne, dont la foresterie, les médias et les télécommunications, le pétrole, le gaz, la chimie, les mines et la construction.
Pour obtenir de plus amples renseignements : Barb Dolan 416 998-3954