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Des nettoyeurs d’ISS, membres du SSP (Syndicat des services publics), qui nettoient les avions à l’Aéroport de Genève en sont à leur 57^e jour de grève pour empêcher ISS de réduire leur salaire maximal de 4.878 CHF à 3.550 CHF par mois, soit une réduction de CHF 1.300. Cette réduction placerait les travailleurs qui ont des enfants en dessous du seuil de pauvreté en Suisse.



Plusieurs centaines de sympathisants, y compris plusieurs élus locaux, ont rejoint les grévistes le 2 septembre devant l’Hôtel de ville de Genève pour les soutenir. L’un des orateurs a annoncé qu’ISS perdrait le contrat à l’aéroport si la question n’était pas résolue dans les 15 jours.



La proposition d’ISS de réduire le salaire maximum de CHF 1'300 placerait les travailleurs ayant des enfants en dessous du seuil de pauvreté en Suisse. C’est un problème que le SSP soulève et auquel les politiciens genevois sont sensibles.



UNI Global Union a depuis longtemps un accord mondial avec ISS qui garantit aux travailleurs le droit de se syndiquer et de négocier des conventions collectives, quel que soit le lieu où ils travaillent dans le monde. UNI Services d’entretien et de sécurité a contacté le siège d’ISS à Copenhague cette semaine pour lui demander s’il pouvait collaborer avec UNI et contribuer au règlement du conflit.