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La liste de revendications du syndicat entend aborder les principaux problèmes liés aux conditions de travail chez Carrefour Colombie et améliorer quelques points dans les relations de travail entre la direction et les travailleurs. Les questions à aborder touchent les salaires, les congés payés, les repas, la sécurité de l’emploi, le respect des procédures disciplinaires, le logement et la santé au travail. La convention collective actuellement en vigueur, qui ne fut pas le fruit de véritables négociations avec les travailleurs, sert de point de départ et le syndicat s’attachera à l’améliorer dans le cadre du nouvel accord qu’il signera. Les revendications du syndicat sont certes raisonnables car elles n’augmenteront pas les coûts salariaux et sociaux de l’entreprise mais elles amélioreront les conditions de travail et garantiront une meilleure qualité de vie pour les travailleurs.



Toute amélioration dépendra néanmoins des négociations qui ont débuté le 12 mars et se sont récemment accélérées. Les réunions ont été intenses mais l’issue finale ne peut être prévue avec certitude. Il s’agit de la toute première expérience de négociation collective pour l’entreprise. Le syndicat estime que le facteur de succès le plus important est la participation active des membres au processus. Le pouvoir de négociation du syndicat dépend dans une large mesure de la cohésion et de la solidité de ses effectifs, tant au plan national que local. C’est en renforçant les effectifs et en créant une unité entre les membres de la base, les délégués et les dirigeants pendant la négociation que le syndicat a les meilleures chances de négocier une bonne convention collective.



UNI Americas et UNI Commerce suivent de près l’évolution des négociations.