L’industrie Papetière participe au développement durable
jeudi 14 août 2008
Aujourd’hui les médias nationaux et du sud-ouest relatent la situation de la conchyliculture en bassin d’Arcachon.
En effet, les huîtres du bassin sont considérées comme impropres à la consommation. Des ostréiculteurs mettent en avant une éventuelle pollution liée à la papeterie SMURFIT KAPPA de FACTURE. Cela fait 60 ans que cette usine y fabrique du papier.
Ceux aujourd’hui qui portent de telles accusations, savent-t-ils que, depuis déjà plusieurs décennies, les papeteries sont équipées de station d’épuration et veillent scrupuleusement à la qualité de leurs rejets dans l’air ou dans l’eau !
Savent-ils que sous la pression constante des salariés et de leurs syndicats, le développement durable et le respect de normes écologiques font parties de leurs revendications premières.
Le syndicat CGT de FACTURE et sa fédération FILPAC-CGT œuvrent depuis des années pour faire reconnaître les qualités écologiques de l’industrie papetière en France.
Aujourd’hui, des usines sont menacées de fermeture dans notre pays, comme jamais auparavant, alors qu’elles participent au développement des massifs forestiers, au recyclage des vieux papiers au sens large, produisent de l’énergie propre au travers des systèmes de cogénération, rejette de l’eau souvent plus saine qu’elles ne l’ont pompées… !
Parallèlement, cette activité comme bien d’autres connait les affres de la mondialisation pour des raisons du « toujours plus de profit ». Les productions des multinationales papetières dans les pays émergents (d’Amérique du Sud, d’Asie du Sud-Est, d’Europe de l’est …) ne s’embarrassent pas de considérations écologiques et de développement durable. Ces grands groupes mondiaux, déforestent allègrement des forêts primaires, rejettent des déchets toxiques dans les cours d’eau, méprisent la santé des populations locales et celle de ceux qui travaillent dans ces usines… !
La FILPAC-CGT a déjà saisi le gouvernement sur le devenir de cette industrie en France et en Europe au regard de son impact positif sur le développement durable et bien entendu de l’emploi.
La FILPAC-CGT demande aux pouvoirs publics de diligenter une enquête pour faire toute la lumière sur cette affaire de « pollution » du bassin d’arcachon.
Montreuil, le 13 août 20