L’accord de Paris : une étape historique pour le mouvement syndical qui mettra tout en œuvre pour une transition juste
La Présidence française de la COP21 a mené une initiative diplomatique sans précédent pour amener tous les pays vers l’adoption d’un accord universel sur le climat.
Ce moment de solidarité internationale a entraîné la coopération de toute la société : les gouvernements, les syndicats, les villes, les associations et tous les activistes mobilisés dans un effort collectif pour organiser le sauvetage de la planète et de ses habitants.
Nous avons désormais une vision globale commune et les dirigeants politiques du monde entier souhaitent être du bon côté du l’histoire. Même les investisseurs ont compris que les énergies fossiles n’étaient plus une option sans risque et se tournent vers les énergies renouvelables.
Mais Paris n’est qu’un début et il reste encore beaucoup à faire pour mettre en œuvre les actions nécessaires dans chaque pays.
Pour Philip Jennings, Secrétaire Général d’UNI Global Union, “suite à l’accord de Paris, les syndicats vont continuer de se mobiliser pour faire progresser la transition juste sur le lieu de travail, à la table des négociations entre les syndicats et les employeurs et à tous les niveaux, du niveau local au niveau global. Nous allons travailler concrètement à la mise en œuvre de cette transformation. Le droit à un climat sain fait partie des droits fondamentaux de l’humanité”.
Pour Sharan Burrow, Secrétaire Générale de la Confédération Internationale des Syndicats, “l’accord de Paris reconnaît la réalité et l’ampleur de la menace que représente le changement climatique mais nous emmène qu’à mi-chemin. Le changement climatique détruit déjà de nombreuses vies et 2.6 millions de personnes ont déjà été déplacées par les phénomènes climatiques extrêmes. Mais l’accord de Paris a commencé une course contre la montre pour stabiliser le climat. C’est une première étape sur laquelle nous devons construire. Le mouvement syndical est plus résolu que jamais pour aller de l’avant. La transition juste doit faire partie du dialogue social avec les gouvernements et les employeurs. »
“Nous entrons maintenant dans une nouvelle phase. Les regards se tournent vers la transformation de la société et la transition juste. Nous veillerons à ce que personne ne soit laissé de côté grâce à la création de nouveaux emplois pour tous. Chaque pays doit mettre en place des plans de réduction drastique des émissions et aussi veiller à la protection des plus vulnérables”, conclut Philip Jennings.
Contact à Paris: Elise Buckle (UNI Global Climate Communications):
Elise.buckle@uniglobalunion.org
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