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Des milliers d’employés de banque sont descendus dans les rues d’Italie pour protester contre la fin de la convention collective nationale de travail.

Les affiliés d’UNI fait état d’un taux de participation de 90% à l’action de grève du 30 janvier 2015 visant à protester contre la décision unilatérale de l’Association bancaire italienne de mettre fin à la convention collective nationale et de modifier les conditions des travailleurs à partir du 1er avril.

Le coordinateur international de la FISAC-CGIL, Mario Ongaro, a déclaré que cela signifierait une augmentation des heures de travail, des salaires inférieurs et des compressions en matière de formation professionnelle. Les travailleurs ne seront pas les seuls à souffrir de la baisse des conditions de travail, les clients en pâtiront aussi. Ongaro a été clair sur les raisons de ce changement de la part des employeurs bancaires : « Ils veulent conserver leurs privilèges et pour pouvoir les conserver, ils suppriment nos droits ».

Les hauts dirigeants bancaires ont vu leur salaire grimper en flèche depuis le début de la crise financière en 2008. Certains gagnent jusqu’à 3,7 millions d’euros par année, contre un salaire moyen annuel de 40.000 euros pour les employés de banque, ce qui signifie que ces derniers devraient travailler une centaine d’années pour parvenir au même salaire que leur patron.

UNI Finance exprime son plein soutien à ses affiliés italiens.