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Les femmes sont encore confrontées à une opposition de la part des hommes concernant les postes de leaders, et leur donner plus de pouvoir est vital à la croissance et à la durabilité du mouvement syndical en Afrique.

Le Vice Président d’UNI-Africa, Joyce Nonde, a dit aux participants à la 9ème réunion du Comité des Femmes d’UNI-Africa le 7 Octobre au Cap en Afrique du Sud que nous sommes encore confrontés à un "besoin sérieux d’aider les femmes et de les éduquer, de leur donner plus de pouvoir et de les intégrer aux syndicats."

Elle a dit que les femmes deviennent de bons leaders lorsqu’elles surmontent l’opposition des hommes.

Selon la Présidente des femmes d’UNI-Africa, Peace Obiajulu, les hommes devraient être invités aux réunions des femmes afin de mieux comprendre les problèmes liés au genre.

Quant à la coordinatrice du genre au sein de SACCAWU, il a mis aux défis les syndicats de saisir l’opportunité qu'offre la syndicalisation des femmes dans l’économie informelle.

Elle a dit qu’à travers le lobbying pour des lois en faveur des activités économiques informelles telles que les coopératives, la formation sur la formulation des propositions d’affaires, l’accès aux prêts et à la terre, les syndicats peuvent atteindre les femmes et les syndiquer à travers leurs associations telles que l'association des coiffeuses.

Le chef du département de légalité de chances au sein d’UNI, Veronica Hernandez, a dit que les femmes devront surmonter l’apathie en faisant de l`éducation une priorité, les plans de successions, et les programmes de mentoring pour les jeunes femmes.