Déclaration du Comité d’Entreprise Européen du groupe CIRCLEPRINTERS
Déclaration
Les membres représentant des salariés des différents pays Européens du groupe CIRCLEPRINTERS se sont réunis en Comité d’Entreprise Européen, le 16 Juin 2010 à Bruxelles en présence de M. Michel GUICHARD, le seul représentant des actionnaires.
La situation de l’emploi dans tous les pays continuent de se réduire et il est grand temps que nous réagissions face à la cette situation inacceptable. Les ajustements de perte de chiffre d’affaires ne se font que sur la réduction de la masse salariale et non par une politique industrielle répondant aux besoins des clients.
Le constat est alarmant :
-La France à perdu cent soixante neuf emplois
-L’Espagne à perdu quarante quatre emplois
-La Suède à perdu trente cinq emplois
-La Finlande à perdu vingt emplois
Au total CIRCLEPRINTERS a supprimé cent soixante huit emplois en une année et c’est sans compter les non remplacements des départs en retraite et le non renouvellement de CDD transformés en intérimaires.
La politique salariale se dégrade de plus en plus et ce dans le tous les pays Quand les salaires ne baissent pas ils sont gelés ou c’est une mendicité qui est proposée comme augmentation. A cette question la réponse est éloquente: si les augmentations de salaire plongent l’entreprise dans des difficultés, il faudra que les partenaires sociaux se montrent raisonnable.
La politique d’augmentation des salaires de l’Autriche est certainement un exemple que tous les membres devraient revendiquer puisque la convention collective prévoit des augmentations annuelles qui sont au minimum celles du coût de la vie en plus, il est prévu un 13éme mois et 14éme mois.
Pour les retraites, le constat va vers un allongement des cotisations et un départ plus proche des soixante cinq ans que des soixante ans. Mais, dans quel état serons-nous à soixante cinq ans, si nous y arrivons un jour avec la dégradation des conditions de travail aggravées par les restructurations successives.
Sur les investissements, la notion groupe n’existe pas, c’est aux différents pays de trouver les moyens financiers pour réaliser ses propres investissements.
Par contre, quand il s’agit de restructurer, liquider des entreprises là le groupe s’est trouvé de l’argent pour financer les opérations.
En conclusion, la position des deux actionnaires, qui sur les soixante dix mille euros de mise de départ n’on pas vu un centime en retour, se résume en trois points.
- La consolidation est la meilleure solution d’avenir
- Les attentes des entreprises: trouver une solution structurelle pour arrêter la consommation de cash parce que le soutien sera temporaire.
- Travailler sur des solutions de financement. En clair c’est : GAGNER de l’argent, sinon pas du futur.
Nous ne sommes pas surpris par cette position qui a toujours été celle des actionnaires que nous avons contesté depuis la reprise de QUEBECOR par CIRCLEPRINTERS.
Les membres du Comité d’Entreprise Européen CIRCLEPRINTERS
Bruxelles, 16.6.2010