Declaration du Bureau du Comité d'Entreprise Européen Circle Printers
Nous pouvons constater que d'années en années les choses avec CirclePrinters ne changent pas et pire n'évoluent pas dans le bons sens.
Nous dénonçons le manque de documents fournis à nos experts pour préparer cette réunion et les empêche d'avoir une parfaite analyse de la situation financière, économique, sociale et industrielle de ce groupe européen d'une taille qui se réduit. Nous sommes passés en 10 ans de 6500 salariés à un peu plus de 3000.
Des documents confidentiels devaient nous être remis en séance, ces documents étaient tellement confidentiels que nous ne les avons pas eus.
CirclePrinters, un groupe de communication qui fait de la rétention d'information c'est LAMENTABLE. Un grand nombre de questions restent sans réponse ou alors celles-ci sont évasives sous le prétexte que ces questions sont d'ordre nationales et n'ont rien à voir avec cette instance représentative du personnel. LAMENTABLE, PITOYABLE.
LAMENTABLE, comme le manque de stratégie industrielle du groupe qui ne répond à ses problèmes qu'en réduisant la masse salariale dans tous les pays. En France nous savons où mène cette politique. Elle a commencé sous Québécor et a continué avec CirclePrinters. Depuis le 22 février 2011, le groupe s'est placé en redressement judiciaire puisqu'il ne pouvait plus faire face à ses dettes envers les fournisseurs. Les conséquences sociales en seront dramatiques puisque d'ores et déjà c'est environ 220 licenciements qui sont annoncés. INACCEPTABLE que ce soit les salariés qui payent les erreurs de gestion de nos dirigeants.
Nous ne pouvons que déplorer les conditions dans lesquelles cette réunion s'est déroulée :
- C'est INTOLERABLE que le représentante suédoise n'avait pas d'interprète sous le prétexte qu'elle parle anglais et qu'à 90% elle comprend les termes techniques. Quel inconfort de suivre une réunion de 4h dans une langue qui n'est pas la sienne.
- C'est INTOLERABLE le refus de M. GUICHARD de rembourser les frais de taxi pour la visite d'une entreprise, sous le prétexte que cette visite n'était pas prévu en mai mais au mois d'octobre.
- C'est INTOLERABLE les conditions de venue de la délégation française qui nécessiterait une nuit d'hôtel supplémentaire, refusée sous le prétexte d'une simple économie.
C'est dans ce contexte tendu que s'est tenu cette réunion du bureau du CEE et que nous appelons l'ensemble des membres à se positionner sur une action en justice pour faire cesser ces pratiques INADMISSIBLES.
Source: http://www.heliocorbeil-cgt.fr/spip.php?article128