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Le 19 juin, les représentants de Viscom ainsi que de comedia et Syna, les syndicats signataires du CCT, se sont réunis pour une séance de préparation. Alors que comedia avait déjà rendu publiques ses exigences, les employeurs cachent encore leur jeu. Ils ont fait savoir que le comité central de Viscom ne serait en mesure d’approuver définitivement leurs revendications qu’à la fin d’août.
Autrement dit: il restera peu de temps pour négocier jusqu’à la fin de l’année, et donc le calendrier sera très serré. Six dates ont été fixées pour l’instant, toutes les deux semaines:
14 octobre,
28 octobre,
11 novembre,
19 novembre,
25 novembre,
2 décembre (date de réserve).
Les journées de négociations, toutes prévues à Berne, ne se dérouleront pas en petit comité, puisqu’elles réuniront au total 30 à 35 participants. La délégation de comedia sera dirigée par Niklaus Dähler, président du secteur, ainsi que par les secrétaires centraux Hans-Peter Graf et Pedro Sancho.
Ces personnes ont reçu de la base syndicale le mandat de défendre des exigences importantes, comme:
une augmentation annuelle des salaires de base de 150 francs en valeur réelle pendant toute la durée du contrat;
la compensation automatique du renchérissement chaque année, jusqu’à concurrence de 2%;
l’augmentation des salaires minimaux inscrits dans le CCT, pour le personnel non qualifié, à 3700 francs la 1re année et 4100 francs dès la 5e année d’activité dans la branche; pour le personnel qualifié, à 4200 francs la 1re année et 4800 francs dès la 5e année;
la garantie du 13e salaire mensuel pour les apprenants.
Les responsables de comedia n’auront pas la tâche facile. Il est clair pour chacun que le succès à la table des négociations dépendra fortement du degré de mobilisation dans les entreprises. D’où la devise: «Un CCT pour toutes et tous! Toutes et tous pour le CCT!»
Beat Jost
http://www.comedia.ch/497.html?&tx_ttnews[tt_news]=567&tx_ttnews[backPid]=212&cHash=1373004952