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Antony Jenkins, CEO de Barclays, affirme être prêt à discuter du paiement d’un salaire de subsistance à tout le personnel de Barclays dans le monde, et être disposé à travailler la main dans la main avec UNI Global Union pour que cette initiative soit lancée.
Lors d’un discours prononcé à l’AG de Barclays à Londres cette semaine, Jenkins a déclaré : « Nous sommes très fiers de notre certification en tant qu’employeur offrant des salaires de subsistance au Royaume-Uni et nous prenons cet engagement très au sérieux. »
« Nous sommes prêts à discuter de cette initiative mondiale avec UNI Global Union ».
Barclays est récemment devenue l’une des premières banques à offrir, en tant qu’employeur, des salaires de subsistance au Royaume-Uni, mais des milliers de travailleurs de par le monde ne ressentiront pas les avantages d’un accord exclusivement axé sur ce pays.
Elise Buckle, coordinatrice des politiques mondiales d’UNI Finance, qui était présente à l’AG de Londres, avait interpellé Jenkins en lui demandant : « Barclays est un employeur qui offre des salaires de subsistance au Royaume-Uni, ce qui est un résultat formidable pour le personnel local, mais est-ce que Barclays envisage de devenir aussi un employeur offrant des salaires de subsistance dans le monde entier ? »
« Le personnel de Barclays, surtout en Afrique, gagne largement moins que ses homologues britanniques. Barclays pourrait saisir cette occasion de donner l’exemple dans son secteur en devenant le premier employeur à offrir des salaires de subsistance dans le monde entier ».
« UNI a la capacité et le désir d’entamer un dialogue constructif avec Barclays. »
A la fin de la réunion, M. Jenkins a déclaré à UNI avoir reçu la lettre du Secrétaire général Philip Jennings et être désireux de discuter de cette initiative ainsi que des règles de gouvernance impliquées. Il a donné sa carte de visite à UNI et a déclaré que Barclays garderait le contact en vue d’organiser une réunion avec le directeur des ressources humaines.
La réponse positive de Jenkins est arrivée au terme d’une journée mondiale d’action sur les réseaux sociaux, où les affiliés d’UNI avaient envoyé à Barclays des messages de solidarité et de soutien en faveur d’un programme de salaires de subsistance dans le monde entier.