Nampak : l’Accord mondial nous fortifie
Les évaluations réalisées pendant la réunion du Groupe de travail par les dirigeants du Royaume Uni, de l’Afrique du Sud, Zambie, Tanzanie et Mozambique, et les résultats de la réunion avec l’entreprise montrent que l’Accord a permis de résoudre des problèmes dans les usines. « Il ne s’agit pas d’un médicament miraculeux », selon Glenn Jackson, membre d’UNITE, « mais d’un instrument puissant pour que les problèmes soient écoutés et résolus ».
9 juin, le Groupe de travail se réunit
Les membres du Groupe de travail sur Nampak se sont réunis pour analyser la situation qui prévaut dans chacune des usines, pour parler du développement des politiques de syndicalisation et pour analyser l’agenda de la réunion qu’il faudra célébrer avec l’entreprise.
Avant la réunion, UNI Secteur graphique avait distribué un questionnaire afin d’analyser le respect de l’Accord mondial de la part de l’entreprise. L’officielle d’UNI Olga Vinogradova, chargée de l’élaboration de cet outil, nous a dit que « les conclusions du questionnaire sont très éclaircissantes ». « Elles nous montrent que les syndicats ont assumé ce compromis entre Nampak et UNI comme un outil d’action, et qu’en soit cela constitue la valeur principale de l’accord ».
Pendant la réunion, le Groupe a évalué les progrès effectués en termes de syndicalisation de nouveaux membres et de négociation collective, et il a également esquissé les plans qu’il faudra mener à bien pour la période 2008-2009.
« Lors de la réunion avec l’entreprise en 2007, nous avons présenté plusieurs demandes, certaines de nature syndicale, d’autres rattachées aux décisions économiques que Nampak prenait dans un de nos pays, la Zambie », signala David Mwaba, Secrétaire général de Zagrawu. « C’est très satisfaisant pour nous de voir que l’on a cherché à résoudre ces problèmes. Les conflits n’ont toujours pas disparu, mais désormais on sait que nous disposons de canaux qui nous permettent de trouver des solutions à ces problèmes ».
Après les rapports, le Groupe s’était mis d’accord sur les principales questions qu’il faudra aborder lors de la réunion avec Nampak.
« Il y a un avant, un pendant et un après la signature d’un Accord mondial », dit Keith Jacobs, Président du Groupe de travail. « L’avant, le pendant et l’après sont tous des périodes utiles pour renforcer notre travail syndical et nos alliances mondiales. L’Accord est solide, parce que notre réseau est solide », précisa-t-il.
10 juin, Réunion annuelle avec Nampak
Fezekile Tshiqi, Directeur des ressources humaines de Nampak
Fezekile Tshiqi, Directeur des Ressources humaines de l’entreprise, donna la bienvenue au Groupe de travail, en ouvrant la réunion avec une déclaration qui répudiait les éruptions xénophobes qui se sont produites en Afrique du Sud, déclaration qui fut soutenue par les syndicats.
Minch Morais, Chef d’information, présenta une approfondie et intéressante recherche sur la situation de Nampak et son futur développement, particulièrement en Europe et en Afrique.
Juste après, on analysa la situation de l’entreprise dans chacune des usines avec ses représentants à la réunion, dans un échange ouvert et sincère des deux parties.
Keith Jacobs présenta à la direction de Nampak les propositions élaborées au préalable par le Groupe de travail Nampak@UNI, entre autres.
1. VIH/SIDA
Le Groupe présentera une proposition pour le développement de séminaires régionaux afin d’habiliter les dirigeants locaux et d’échanger des informations sur les meilleures pratiques vis-à-vis des programmes déjà existants dans le continent africain.
2. Formation professionnelle
A partir de la proposition de la Secrétaire générale du Mozambique, Jessica Gune, le Groupe exprima son souhait pour que le modèle de formation qui s’applique à Leeds soit transféré à d’autres usines de l’entreprise.
« Nous sommes satisfaits de la discussion franche et rude que l’on a maintenu, ainsi que de la qualité du dossier présenté par l’entreprise », affirma Keith Jacobs. « On est heureux de voir que l’on est en train de cimenter un dialogue social qui repose sur le respect des différences ».
De son côté, Fezekile Tshiqi réaffirma le compromis de Nampak dans le développement de travaux de qualité et dans le renforcement du dialogue pour la résolution de problèmes.
Pour plus d’informations sur ces réunions et sur le réseau de travail NAMPAK@UNI, veuillez vous adresser à adriana.rosenzvaig@uniglobalunion.org