News

SEND MESSAGE



Pour la direction de R.R. Donnelley à l’usine de Santa Rita au Brésil, l’exercice des libertés syndicales constitue une « faute grave ». Sergio Ricardo de Almeida, dirigeant syndical et ouvrier à l’usine, a été suspendu pendant cinq jours pour avoir commis le « crime » de parler aux travailleurs. L’entreprise prétend que Sergio a causé intentionnellement des dommages à ses biens. La vérité est tout autre : l’entreprise a tenté d’empêcher les employés de participer à l’Assemblée extraordinaire dans le cadre de la campagne sur les salaires qui a été décidée lors d’un vote des travailleurs et notifiée à temps aux chefs d’atelier. La sanction infligée à Sergio est simplement un moyen d’instiller la peur parmi les travailleurs.



R.R. Donnelley est la plus grande société d’impression au monde, et compte des usines en Europe, aux Etats-Unis, au Canada, en Amérique latine et en Asie (notamment en Chine et en Inde). Cette dernière année, la société a été condamnée aux Etats-Unis pour entrave au droit de syndicalisation dans l’une de ses usines. Tous les efforts déployés par UNI pour établir un dialogue social avec l’entreprise ont été vains. L’entreprise n’a jamais répondu à nos requêtes.



Nous avons besoin de votre soutienafin que Sergio ne soit pas sanctionné. Veuillez cliquer sur le lien pour envoyer votre message à R.R. Donnelley.